L’ARCEP s’exprime sur les offres très haut débit Free

Posté le : 2 octobre 2013 par Fabrice Godeau Aucun commentaire

L'ARCEP tient à souligner le caractère partiel et parfois inexact des annonces de Free concernant ses offres à très haut débit fixe 

L'ARCEP constate que la communication effectuée par le groupe Iliad sur ses offres à très haut débit fixe à destination du grand public (VDSL2 et fibre) annonce des performances qui sont de nature à induire en erreur les utilisateurs sur le service que va leur apporter leur FAI.

L'ARCEP rappelle que tous les opérateurs de communications électroniques sont tenus d'assurer la transparence des offres qu'ils proposent aux utilisateurs et d'agir de façon loyale vis-à-vis de leurs concurrents. Ces exigences sont particulièrement importantes dans un contexte de déploiement des réseaux à très haut débit, tant fixes que mobiles.

L'Autorité restera vigilante, afin d'identifier les pratiques des opérateurs de nature à mettre en cause le fonctionnement normal du marché, et en tirera les conséquences, en relation avec les autres pouvoirs publics.

 

Je pense que ces remarques s'appliquent à la plupart des opérateurs qui font de l'internet pour le particulier. Evidement l'aDSL a un débit extrêmement variable qui dépend de plusieurs paramètres : éloignement au central téléphonique (DSLAM), équipement de l'opérateur dans le central, qualité de la paire cuivre (diamètre et ancienneté des câbles), installation chez le client. Pour les particuliers qui peuvent avoir le câble, c'est un débit plus important et stable.

Pour les entreprises, le sDSL et la fibre sont généralement beaucoup plus stables et offrent un débit plus constant et plus important, notamment symétrique. De nouvelles technologies arrivent : vDSL2 et EFM qui sont prometteuses.

Le vDSL2 est comparable à l'aDSL avec des débits plus important pour les clients qui sont très près du central (DSLAM), ça concerne potentiellement 10% des client aDSL.

L'EFM est comparable au sDSL avec des débit symétriques plus importants et plus stables.

Pour l'internet mobile (3G et 4G pour faire simple), il y a les mêmes problèmes de différence entre débits mesurés en laboratoire, annoncés par les opérateurs et entre les débit constatés par les clients. En laboratoires, on recherche les débits maximum en connectant un seul mobile. L'opérateur qui doit servir plusieurs clients (smartphones ou tablettes) divise le débit pour donner un peu à tout le monde. La 4G sera donc très rapide dans les premiers mois et va baisser progressivement en fonction du nombre d'utilisateur.

Fabrice GODEAU, unitélécom

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